samedi, juillet 15, 2006

Je rêve de toi...

Étendue sur ton dos dans le lit, tu mets tes mains sur la tête de lit et me dit : "attache-moi".. ce sont d'ailleurs les seuls mots que tu prononces, ton regard dit tout.

Je prends le ruban et t'attache les mains sans trop serrer, pour que tu puisses toi même défaire les liens si tu le désires.

Tu ne portes qu'un léger déshabillé en satin blanc, presque transparent, le tissus est tellement léger qu'il épouse parfaitement toutes les formes de ton corps.

Je me penche sur toi et t'embrasse tendrement. Tes jambes enlassent les miennes, un premier petit frisson traverse ton corps. Je t'embrasse le cou, les épaules... mes mains te frôlent à peine, explorant ton corps sous le doux tissus qui te recouvre. Descendant sur le coté de ton corps et caressant ensuite tes cuisses.

Tu me soupires à l'oreille de ne pas arrêter. Mes lèvres parcourent ton cou, allant lentement vers ta poitrine, enhivré par ton parfum, mes caresses commencent à se faire plus fermes. Mes mains remontent sous ton déshabillé, effleurant doucement ton ventre, lentement vers tes seins. Ta respiration accélère jusqu'au premier soupir. Au contact de mes mains sur ta poitrine, ton corps se cambre légèrement et ton soupir devient gémissement.

Ma bouche rejoint mes mains, mordillant le bout de ton sein, qui se raidit entre mes lèvres. Tu m'entoures de tes jambes et me colle contre toi. Je remonte et t'embrasse passionnément mais, brièvement, une lueur dans tes yeux me dit que tu en veux encore plus. Déserrant tes jambes, tu me laisses descendre vers tes cuisses, ma langue goûtant ta peau tout le long de ton corps maintenant dénudé.

Je mordille tes cuisses et remonte lentement ton entre-jambe, tes gémissements se font plus profonds. Un frisson te transperse au premier contact de ma langue, qui ne fait que frôler. Tes jambes entourent mon cou et tu me tires vers toi. Ma langue ouvre doucement le chemin, qui et humide et chaud. Sur le bord pour commencer, mais plus profondément à chaque fois. Les hanches cambrées, le dos arcqué, les gémissements se font plus intenses, mes doigts se font aussi un chemin et t'explorent, faisant de légères rotations, jusqu'à trouver ton point sensible, celui qui t'arrache ton premier cris, accélérant le rythme, ton corps se met à trembler, tes muscles se tendent... tu me demandes d'arrêter. Mais sentant ton corps et entendant tes cris, j'accélère jusqu'à l'orgasme, tes jambes se resserent une dernière fois, ton corps se relâche, ta respiration ralentie...

Je remonte t'embrasser et défaire tes liens. Tu me pousses sur le dos et te blottie tout contre moi, le corps encore légèrement tremblant de plaisirs...

samedi, juillet 08, 2006

Exercice avec le temps.

Le temps avance
Le temps arrête
Le temps accélère
Le temps ralenti
Le temps le fait quand bon lui semble
Le temps ne nous demande pas notre avis
Le temps n'exige rien de nous
Le temps nous apaise
Le temps nous angoisse
Le temps nous ride
Le temps nous assagit
Le temps passe
Le temps ne reviens jamais en arrière
Le temps s'écoule
Le temps se prévoit
Le temps nous surprend
Le temps... nous conduit vers la mort.

Ce chagrin qui me guette ??

Qu'y a-t-il de plus cruel
Que de voir venir l'orage
Sans parapluie ni ombrelle
Tout recevoir en plein visage

Dans mon coeur, une ouverture béante
D'où s'échappe la joie de vivre
Envahie par cette noirceur géante
Mes veines se glacent de givre...